Après l’insouciance et la gourmandise des vacances, on profite de la rentrée pour renouer avec de bonnes habitudes alimentaire. Au menu, cinq résolutions faciles à prendre et pleines de bon sens.
Prendre le temps de manger
L’objectif est de ne plus sauter de repas. Se nourrir sans régularité est mauvais pour la silhouette. L’organisme aura tendance à stocker et on est est vite rattraper par des fringales qui nous font avaler n’importe quoi. Le midi, on s’impose un déjeuner avec au minimum trois composantes. Par exemple, quand on est pressé, on peut opter pour des œufs durs, des tomates à la croque au sel et du pain aux céréales ou encore un sandwich surimi-crudités et un produit riche en calcium.
L’autre règle est que l’on s’accorde une pause d’un minimum de 20 minutes pour manger. C’est le temps nécessaire à notre cerveau pour sentir que l’on est rassasié(e). Par contre, on évite de prendre vos repas dans une atmosphère bruyante. Le stress modifie la perception des saveurs et conduit à manger plus. Quel que soit le temps dont on dispose, on s’assoie et on savoure ce moment et on en profite pour bien mâcher ses aliments.
Instaurer le goûter
Tous les après-midi, le même scénario se répète. Le ventre gargouille, une petite faim se fait sentir, on résiste, puis on craque sur n’importe quoi. Trêve de culpabilité, on ose enfin prendre un goûter ! Tous les spécialistes le répètent : goûter n’est pas grignoter.
Le grignotage est mauvais, parce qu’il entraîne une sécrétion exacerbée d’insuline, substance qui favorise le stockage des graisses dans notre corps. Il participe au déséquilibre de l’alimentation et à la prise de poids.
En revanche, faire une pause structurée dans l’après-midi est une saine habitude à piquer aux enfants ! A la clé ? On mange mieux sans manger plus. Bien composé, le goûter est un vrai repas qui contribue à couvrir nos besoins en nutriments essentiels. Il limite le risque de grignotage et permet aussi d’optimiser la répartition des calories sur la journée.
Gérer ses écarts
L’équilibre ne se construit pas sur un repas, mais sur une journée, sur une semaine… Alors au moindre dérapage, no panique ! On se rappelle de notre précédent repas et on s’adapte pour combler un éventuel déséquilibre. Par exemple, si on a zappé de prendre un fruit le midi, on pense à l’inscrire au menu de votre goûter.
De même, si le déjeuner était léger, on peut s’autoriser un goûter un peu plus copieux et on équilibre le dîner en fonction de ce que l’on a manger sur la journée. Si à l’inverse le déjeuner était copieux, on prend un goûter et un dîner plus légers (pour le dîner par exemple : crudités, soupe, yaourt).
Enfin, on envisage chaque journée qui commence comme le prolongement de la veille pour adapter son alimentation en conséquence.
Se faire plaisir
On oublie les privations perpétuelles sous prétexte de garder la ligne, pour revenir aux principes simples de la nutrition.
– Manger de tout. Chaque famille d’aliment a sa place au quotidien dans notre assiette. Aucun aliment n’est interdit, mais certains doivent être consommés avec modération.
– On ose de temps en temps une gourmandise au cours d’un repas (on évite au dîner pour ne pas stocker). Cela peut permettre d’éviter les frustrations et de craquer en dehors.
– Réveiller ses cinq sens en sachant jouer des couleurs, des odeurs, des saveurs, des textures. Saupoudrer ses plats d’épices, les décorer d’herbes fraîches, prendre soin de la présentation des plats. Autant de petits gestes utiles pour exacerber ses plaisirs au quotidien.
– Ecouter et respecter son corps : se mettre à table quand la faim se manifeste, et manger lentement pour sentir quand on est rassasiée.
Boire de l’eau à volonté
La soif est l’un des signes de déshydratation. Il ne faut donc pas attendre d’être tenaillé(e) par la soif pour se servir un verre d’eau. Boire suffisamment chaque jour pour garantir l’équilibre en eau de notre organisme, et par conséquent ne pas subir de baisse de performances physiques et intellectuelles. Trois trucs pour y arriver.
– Régularité : un verre aux trois principaux repas, un autre entre les repas, et voilà déjà à six verres à notre actif.
– Fantaisie : le goût de l’eau ne passe pas ? Pour changer, on se rabat sur des eaux aromatisées ou pétillantes à faire soi-même par exemple, sur du thé et/ou des tisanes.
– Persévérance : avoir toujours une bouteille d’eau sur soi que l’on place sous nos yeux pour ne pas oublier de s’hydrater.
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