Faut-il changer son mode de vie et d’alimentation dès que le thermomètre descend ? Pour tordre le cou à quelques idées reçues, suivez le guide !
Il faut manger plus
VRAI ET FAUX. Dès que le thermomètre est en baisse, notre peau et nos muqueuses ne suffisent plus, malgré leur fonction isolante, à maintenir notre température interne à 37 °C. Prévenu par des capteurs thermiques, notre organisme accroît alors sa dépense énergétique pour fabriquer de la chaleur : c’est la thermogénèse (qui se manifeste parfois par des frissons).
De plus, en France, les hivers sont peu rigoureux, nous disposons de vêtements chauds et, surtout, la plupart d’entre nous vivent et travaillent dans des espaces chauffés voir surchauffés. Conséquence : un excès de petits plats riches conduit surtout à de l’embonpoint !
Il faut manger plus gras
FAUX. Car nous consommons déjà plus de lipides qu’il n’est conseillé, en particulier trop de graisses saturées (cachées dans les charcuteries, viennoiseries, pâtisseries…). Or, consommés en excès, ils favorisent les réserves de graisse sous-cutanée. En revanche, nous avons besoin d’acides gras essentiels et de vitamine E pour protéger notre peau contre le dessèchement et la déshydratation : comptez 2 cuillères à soupe d’huiles par jour (ou 2 cuillères à café de margarines qui en dérivent).
Il faut boire chaud
FAUX. En effet, en hiver, les boissons chaudes ne contribuent pas à augmenter notre température interne. Car, froides ou chaudes, toutes nos boissons sont ramenées à 38-39 °C dans notre estomac.
N’attendez pas la soif, que l’on ressent moins en hiver, pour boire. D’autant plus que certains chauffages sont très déshydratants : il est donc encore plus important de boire un litre et demi d’eau par jour.
Il faut prendre des vitamines en supplément
FAUX. En effet, une alimentation équilibrée et variée, c’est-à-dire une alimentation dans laquelle figurent toutes les familles d’aliments (produits laitiers, viandes/poissons/œufs, pain/féculents, fruits et légumes, corps gras : beurre et huiles), suffit normalement à satisfaire nos besoins en vitamines.
Toutefois, certaines vitamines peuvent être conseillées en cure, à dose raisonnable (pas plus de 100 % des apports quotidiens conseillés), à des personnes qui mangent peu à cause de leur âge (seniors) ou d’un régime amaigrissant (demandez conseil à votre médecin).
En hiver, veillez tout particulièrement à votre consommation de vitamine C, qui stimule les défenses immunitaires. Pour cela, augmentez votre consommation d’agrumes (oranges, clémentines, pamplemousses, citrons), de kiwis, mangues, choux, brocolis, épinards et fenouil.
Il est conseillé de manger de la soupe
VRAI. Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les soupes contribuent à une bonne hydratation : en hiver, on ressent moins la soif, mais il faut boire autant voire plus. Elles sont aussi et surtout rassasiantes, car elles remplissent l’estomac tout en apportant peu de calories.
Par ailleurs, les soupes permettent de profiter de nombreux légumes de saison (carotte, poireau, pomme de terre, chou, céleri, potiron..), et des sels minéraux et oligo-éléments, fibres, polyphénols anti-oxydants, vitamines. En hiver, parce qu’il est soumis à plus d’agressions extérieures : le froid et les microbes des maladies saisonnières, l’organisme a encore plus besoin de ces nutriments.
intéressant !
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Merci 🙂
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Tout à fait d’accord ! Et j’adore les soupes !
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